giovedì 16 gennaio 2014

                                                        16 gennaio

                                                LIREAUJOURLEJOUR


Elisabetta BUCCIARELLI semble être de ces auteurs qui savent trouver de la poésie même dans les choses les plus laides. Avec son roman elle dénonce surtout la société contemporaine qui veut tout tout de suite non pas par envie, mais par besoin. Elle dénonce la consommation excessive qui transperce les villes pour être à la mode.
Ce n’est pas simplement un roman italien sur le problème du trafic de déchets en Lombardie mais c’est un roman qui s’adresse à tous. Qui atteint notre orgueil. Qui veut nous faire réfléchir sur notre condition. C’est un roman sur l’individualisme au sein d’une famille, d’une communauté, d’un pays ou d’un monde. C’est un roman qui nous met face à ce que nous devenons, à ce qu’on veut que nous devenions.
On parcourt les pages avec dans le nez l’odeur de la mort, de la pourriture, et avec dans la tête des images violente. Pourtant on n’arrive pas à quitter nos personnages, et lorsque le contraste de leur vie se fait avec celui d’un chirurgien plastique, on prend en pleine face toute l’absurdité du monde et de ce qui nous entoure. Mais dans quel camp sommes-nous, si tant est qu’il y en ait plusieurs ?

Vous l’aurez compris, j’ai passé des moments formidables sous la plume de Elisabetta BUCCIARELLI. J’ai réécouté mes vieux classiques avec la playlist qu’elle a proposé à Asphalte, et je ne suis pas sorti indemne de ce roman fort de la rentrée d’hiver.

La versione integrale si può leggere QUI.