giovedì 16 gennaio 2014

                                                           15 gennaio


Corps à l’écart, une écriture efficace et ultra visuelle





Elisabetta Bucciarelli utilise son récit comme un moyen de dénoncer le trafic des déchets, et de montrer comment la malveillance des uns et le je-m’en-foutisme des autres font des décharges de véritables bombes à retardement, aux émanations toxiques. Dans Corps à l’écart, l’on croise des hommes qui larguent sciemment des déchets dans la décharge, et un chirurgien esthétique peu scrupuleux qui se débarrasse de déchets humains sans précaution, dans une poubelle tout ce qu’il y a de plus normale. Cela pour résultat « La Chose », ce gouffre effrayant et vorace que redoutent les adolescents du roman, sorte de sables mouvants avalant tout ce qu’on y jette.
Roman porté par une écriture efficace, et ultra visuelle, Corps à l’écart fait réfléchir le lecteur et le laisse avec une impression de malaise presque salvatrice, lui donnant envie d’en savoir davantage sur ces objets du quotidien, en l’occurrence la poubelle, auxquels on ne prête pas attention mais dont les enjeux nous dépassent parfois. 
La versione integrale è QUI.